Laurent Roussey : «Etre très professionnels» Sitôt l’annonce du tirage au sort effectuée, l'entraineur stéphanois a
planché sur le plan de travail pour ce premier tour de Coupe d’Europe
face à Hapoël Tel-Aviv. Confidences.
Laurent, que vous inspire ce premier tour face à Hapoël Tel-Aviv ?Laurent Roussey :«C’est un tirage qui nous laisse beaucoup d’espoirs. Sur le papier, et
compte tenu de la composition de notre poule, nous avions, peut-être,
plus à craindre de Hambourg, Feyenoord ou du Pirée. Ceci dit, le
football israélien est en gros progrès sur la dernière décennie. J’ai
le souvenir que Hapoël Tel-Aviv a inscrit quatre buts face au PSG au
Parc des Princes il y a deux ans. Méfiance ! Cela reste un tour à
élimination directe et il faudra s’imposer pour nous qualifier avec
l’avantage de disputer le match retour au stade Geoffroy-Guichard.
C’est un élément important.»
Que connaissez-vous du football israélien ?Laurent Roussey :«C’est un football technique qui est en gros progrès. Techniquement,
c’est un football de grande qualité. Je le répète : ce ne seront pas
des matches faciles.»
Au niveau logistique, le déplacement ne s’annonce également pas des plus simples ?Laurent Roussey : «Effectivement,
on connait le contexte de ce pays. Ce sera un déplacement relativement
long. Tous ces éléments font qu’aujourd’hui, ce n’est pas gagné
d’avance. Non loin de là !»
Personnellement, avez-vous ressenti un petit pincement au cœur au moment du tirage ?Laurent Roussey : «Oui
notamment quand Hambourg s’est présenté comme un adversaire potentiel
(il sourit). (Ndlr : Laurent Roussey a participé, le 26 novembre, 1980
au plus grand exploit réalisé par une équipe française sur le sol
allemand : victoire de l’ASSE 5-0 à Hambourg). Mais, avant le tirage,
j’avais confié que cela me ferait plaisir d’aller à Tel-Aviv car je ne
connais pas Israël. Associer l’aspect sportif à la dimension culturelle
m’intéresse fortement.»
Comment allez-vous recueillir des informations sur votre adversaire ? Laurent Roussey :«Nous avons déjà commencé. D’ici le match aller, nous nous déplacerons
deux ou trois fois à Tel Aviv pour avoir le maximum d’informations sur
cet adversaire, son style de jeu, ses forces et faiblesses. Nous sommes
en Coupe d’Europe et nous nous devons d'être très professionnels.»