Eric Gerets (entraîneur de l'OM) s'attend a un gros match dimanche devant Bordeaux, mais a confiance en son groupe actuellement en pleine forme "Je m’attends à un match de très haut niveau. Il fait beau, le stade sera plein, que voulez-vous de plus ? Quand le stade est plein, les joueurs ont une motivation supplémentaire parce qu’ils savent que le public répondra présent s’ils font le nécessaire. J’attends cette rencontre avec impatience. Si vous pouviez voir mes joueurs à l’entraînement, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin pour les motiver. Mais samedi, on va fixer notre entraînement sur les coups de pieds arrêtés. Bordeaux est bon sur ces phases de jeu, et nous on prend beaucoup de buts sur ces actions là. Après, on sera peut-être obligé d’aller gagner au Mans où tout le monde sait que c’est difficile de gagner. Mais si ça ne marche pas, ça sera la faute de l’entraîneur. Mais je le savais depuis que j’ai signé mon premier contrat. C’est la logique des choses, et je sais vivre avec ça. Il faut se concentrer sur deux systèmes de jeu. Si tu parviens à les maîtriser, tu as un avantage sur l’adversaire si la physionomie de la rencontre change en cours de partie. Et là, je suis content que mon équipe parvienne à le faire d’une manière relativement bonne. Aujourd’hui, je crains surtout des blessures. Pour le reste, je n’ai pas tellement peur." Au sujet de son vis à vis Laurent Blanc, pour lui il ne fait aucun doute, il sera sur le banc de l'OM un jour ou l'autre "C’est une grande personnalité. C’est quelqu’un qui sera un jour l’entraîneur de l’OM mais, à mon avis, il devra patienter un peu. Quand il jouait, tu te régalais à le voir jouer, et tu devais avoir du respect pour son comportement. Il n’a pas changé. Il a fait beaucoup de bien à Bordeaux. Quand j’ai commencé, j’avais plus de difficultés que lui. J’ai commencé dans une équipe qui ne savait pas si elle allait exister le mois suivant (le RFC de Liège). Mais ça m’a lancé dans une vie que je ne connaissais pas."